Principe
Dans (R)évolution 2.0, La démocratie participative est instaurée par référendum en début de l’AN II, après que le peuple ait accepté par référendum le principe d’une constituante élaborant la nouvelle constitution qui en définit les règles.
Dans cette 6ème république, le gouvernement élabore les lois, soit de sa propre initiative, soit suite à un projet de loi défendu au parlement. Les lois sont réunies dans des lois cadres qui entourent un ensemble de mesure qui viendront changer la loi. Jusqu’ici, le procédé est assez proche de celui que nous connaissons actuellement.
Mais dans la 6ème république, ces lois cadres ne sont promulguées qu’après validation du peuple lors de référendums dits saisonniers. 3 fois par ans, le deuxième dimanche de Février, de Juin et d’Octobre, les français peuvent se prononcer sur les lois présentées par le parlement. Si la loi obtient une majorité de OUI, elle est validée et peut entre en application. Si la loi est refusée par une majorité des votants, elle n’est pas validée. Le gouvernement pourra alors la retravailler, la représenter au parlement et devant les français seulement après avoir observé un délai de deux ans.
Lorsque des lois ponctuelles n’entrant pas dans un cadre de réforme sont nécessaires, elles sont regroupées au sein du cadre lois d’usage. Les français pourront alors les accepter individuellement. Cependant, un maximum de 5 lois d’usages sont possibles entre deux référendums saisonniers.

Par ailleurs, sur chaque bulletin de référendum saisonnier, les français se prononcent sur la confiance qu’ils attribuent à l’équipe gouvernementale (président compris). Si les français n’accordent pas leur confiance au président en place, celui-ci doit organiser de nouvelles élections présidentielles dans un délai de 6 mois.
La démocratie participative permet une véritable démocratie vivante où, de façon unique dans le monde démocratique actuel, le peuple décide réellement de la politique du pays. Le principe de démocratie représentative dans lequel nous vivons a été hérité d’une période où le niveau général de l’illettrisme dans la population et les moyens de communication en faisaient le système le plus performant. Mais actuellement, la population est informée et capable de décider des principaux sujets, pour peu qu’ils soient clairement exprimés et expliqués. La démocratie participative enlève donc du pouvoir aux élus et au gouvernement pour les transférer vers le peuple.
Dans ce système, pour des raisons pratiques, le mode de scrutin doit évoluer et laisser à ceux qui le souhaitent la possibilité d’un vote numérique, de chez soi ou en bureau de vote. Cela implique dont des modifications structurelles comme la création d’un fichier central des électeurs et d’une carte d’électeur électronique, contenant un code garantissant l’unicité et la sécurité du vote. Voter deviendra plus simple que jamais et plus sûr que n’importe quelle transaction financière. Cependant, les bureaux de vote papier seront maintenus pour ceux qui ne font pas confiance à la technologie ou pour ceux qui préfèrent le bulletin en papier, tout simplement. En tout état de cause, le vote en bureau de vote prime toujours sur le vote à domicile et le code unique de la carte d’électeur prévient de toute fraude.
Enfin, la démocratie participative redonne du sens à l’opposition dans la mesure où chaque référendum saisonnier sera précédé d’une campagne dans laquelle les parties politiques de la majorité ou de l’opposition pourront présenter leurs arguments pour le OUI ou pour le NON.