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Parrainages de la honte, comment le supprimer.

Parrainages de la honte, comment le supprimer.

10 janvier 2022 Ylian Estevez Comments 0 Comment

A chaque élection présidentielle, le sujet des parrainages revient sur le devant de l’actualité. Rappelons le système.

Pour pouvoir être candidat à l’élection présidentielle, il faut disposer de 500 parrainages d’élus. Le procédé a été mis en place en 1962. Initialement, 100 parrainages d’élus suffisaient. En 1974, ce chiffre est porté à 500. La liste des élus concernés est vaste, elle compte 42 000 personnes et est actualisée chaque année. Depuis 2016, les parrainages sont publics, ce qui permet des pressions de la part des appareils politiques sur les élus.

Ce système est anti démocratique, car il contraint le candidat potentiel à obtenir l’aval d’élus qui peuvent appartenir à des camps politiques adverses. Si le candidat ne dispose pas d’un ancrage politique ancien, il devra obtenir 500 parrainages d’élus TOUS situés dans un autre camp politique que le sien. Il y donc une prime au sortant considérable et un véritable frein à la fois à la participation de la vie civile à l’élection et au renouvellement de la vie politique.

Dans (R)évolution, le procédé est aboli sous la pression de la rue afin de permettre au parti de Fredéric Thulier et de Mehdi Retif de se présenter.

Par la suite, la 6ème république établit les bases de la démocratie participative directe et modifie ce procédé de validation. Voici comment !

A la base du système de démocratie participative se situe la réforme de la carte d’électeur. Le fichier national des électeurs, géré par le ministère de l’intérieur, attribue à chaque électeur une carte électronique disposant d’un numéro unique. Cette carte permet à l’électeur de voter par vote électronique ou en bureau de vote, le vote en bureau étant prioritaire sur le vote électronique.

Les mairies sont toujours chargées de recevoir les demandes de carte d’électeur et transmettent au ministère de l’intérieur les demandes qui sont croisées avec les autres informations (avis de décès, par exemple) permettant à ce fichier d’être à jour.

L’informatisation du système permet une lutte accrue contre la fraude puisqu’il est impossible à un numéro unique de voter à deux endroits. La présentation de la carte est indispensable en bureau de vote. En vote électronique, le numéro unique est nécessaire ainsi que le code secret. Comme pour une carte bancaire, l’électeur peut gérer sur un espace disponible sur un portail de l’administration son compte et disposer d’une authentification à double facteur, qui le protège contre le vol ou le détournement de sa carte.

En sécurisant et en centralisant le fichier des électeurs, l’État s’ouvre toute une panoplie d’outils citoyens lui permettant, outre les référendums saisonniers validant les lois suivant le principe de démocratie participative, la création de consultations populaires, la soumission de référendums d’initiative citoyenne et le parrainage des candidats.

Dans ce nouveau système, les élus ne décident plus de qui a le droit d’être candidat. Ce n’est pas leur rôle, cette fonction appartient au peuple.

Aussi, 6 mois avant l’élection, tous candidats potentiels pourront s’inscrire sur le portail pour y déposer un dossier de candidature. Outre les informations d’identité et la déclaration de patrimoine obligatoires, le candidat devra écrire sa profession de foi et décliner les grandes lignes de son programme sur les principaux sujets proposés (Économie, Éducation, Santé, Affaires étrangères, Sécurité, Justice, Immigration, société, etc…). Une fois le dossier complet, il est disponible pour être parrainé. Il lui faudra alors 150 000 parrainages d’électeurs pour être admis à l’élection présidentielle.

Comme on le voit, la réforme de la carte d’électeur et sa gestion informatique sécurisée permettra un renouveau démocratique et une modernisation sans précédent de la démocratie.


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